Il faut que les gens sachent...


Source:
http://tsahal.fr/2014/08/28/comment-pere-protege-sa-famille-des-roquettes-du-hamas/

Il a risqué sa vie en protégeant son fils et sa femme d’un obus de mortier


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Il a survécu à un attentat, a souffert de blessures à l’armée et a déjà vécu deux opérations de grande envergure à la frontière avec la bande de Gaza. Cette fois-ci, Jehan a dû protéger ce qui lui est de plus cher, sa femme et son fils. Ce matin -là, habitant dans un village à quelques kilomètres seulement de Gaza, les obus de mortier tombaient sur le jardin d’enfants de son fils. “Je les ai serrés contre mon corps pour les protéger et en espérant que ça se termine.”
Jehan Berman a immigré en Israël depuis la Belgique en 2001, à l’heure où Israël était au milieu de la seconde Intifada. Il a d’abord vécu à Jérusalem où il a fait face à la triste réalité de l’époque. Le 1er décembre 2001, il survit à un attentat terroriste du Hamas qui a coûté la vie à 11 israéliens et a blessé plus d’une centaine de personnes. “J’ai gardé ça pour moi pendant très longtemps. Pendant deux semaines, je suis resté enfermé chez moi”, explique Jehan.
Après avoir terminé une année préparatoire à Jérusalem, Jehan s’est engagé dans l’armée au sein de le Brigade Nahal. C’est durant cette période qu’il décide de vivre dans le sud du pays au Kibbutz de Nir Oz. Il découvre alors pour la première fois un autre visage du terrorisme du Hamas : les tirs d’obus et de roquettes. En raison d’une grave blessure au dos, il termine son service militaire avec le statut de blessé de l’armée.
Jehan et sa famille
Jehan et sa famille

Après avoir rencontré sa femme, le couple marié décide de s’installer à Avshalom dans le Conseil Régional d’Eshkol, à seulement quelques kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza. Là bas, le nombre de tirs de roquettes augmente année après année. Durant l’été 2011, il devient papa.
“Quand le docteur a posé mon fils sur le ventre de ma femme, la sirène a retenti à l’hôpital. Il est né avec le son des sirènes d’alerte”, raconte Jehan.
Lors de l’Opération Pilier de Défense en 2012, Jehan a endossé la responsabilité de coordinateur entre les différents services de secours et l’armée pour son village Avshalom. “Pendant les opérations, de nombreux services tels que les jardins d’enfants ou les aides pour les plus âgés sont à l’arrêt, il faut donc trouver des solutions et soutenir ces différentes populations. Les animaux et les fermes ne peuvent pas être laissés à l’abandon donc on est obligé de continuer à travailler. Cela  a également été le cas durant l’Opération Bordure Protectrice.”
Après plus d’un mois de combats et un début d’accalmie, au cours duquel la famille de Jehan vit sur la route, loin de la menace des roquettes, sa femme et son fils rentrent à Avshalom. Eschel, son fils, devait souffler les bougies de son troisième anniversaire mais le Hamas en a décidé autrement :


“Vous savez, on considère ici tous les soldats qui ont été sur le front comme nos propres fils, et pour certains c’était vraiment le cas. On sait qu’ils donnent tout pour changer la situation et ramener le calme aux habitants du sud d’Israël. On a tous espéré qu’ils reviennent sains et saufs.”
Jehan et sa famille ne sont qu’une petite partie des dizaines de milliers de civils qui habitent dans les alentours de la bande de Gaza et qui vivent sous la menace constante des tirs de roquettes.

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